Great Mountain Fire

Joy

Fête de la Musique - Carré de Moscou - Saint-Gilles

Le dimanche 19 juin 2011

Seconde soirée consacrée aux Fêtes de la Musique cuvée 2011. A Saint-Gilles, l'ambiance est comme chaque année totalement décontractée. En arrivant à nouveau un peu après vingt heures, j'ai fait l'impasse sur Applause, Hoquets ou Intergalactic Lovers. Il reste donc au menu les Belges de Joy, de Great Moutain Fire et Les (très exubérantes) Vedettes.

une décision importante s'impose d'emblée : bière, mojito ou maitrank? J'opte pour la dernière solution. Même si la possibilité existe de commander un bidon que l'on peut suspendre à son coup, je choisis juste un petit verre. Si, si... A côté du stand Maitrank, les Jammin Troopers font danser la place avec leur savoureux mélange de reggae, de rock et de ska.

A la pause, j'envoie quelques textos de ci de là aux personnes susceptibles d'être présentes sur la place. L'histoire se répète. Les uns ont eu peur de la météo, les autres sont au bout du monde... mais je finis tout de même par croiser la route d'Alain. Rencontre préméditée.

Joy monte sur scène. Marc Huyghens, ancien leader de Venus, Françoise Vidick et Anja Naucler composent ce trio. Le premier à la guitare, la seconde - debout ! - à la batterie et au chant et la dernière au violoncelle. La musique de Joy "exhume un parfum nocturne de vent et de terre, de suie et de poussière. C’est un western baroque imaginaire où, tapis dans une vieille grange encerclée d’ennemis, les héros persistent à défendre ce qui leur reste d’espoir. Hors du temps, ils sont la dernière ombre du romantisme où les sentiments sont universels et purs et les souvenirs empreints de mille aventures épiques". Non, non, ces quelques dernières lignes ne sont pas de moi. C'est ainsi que Joy est présenté sur le site officiel de la Fête de la Musique. Moi, j'ai juste regretté de ne pas les découvrir un soir de déprime dans une petite salle intimiste comme la Rotonde au Botanique.

La nuit est tombé et la place noire de monde lorsque les très attendu Great Montain Fire font leur entrée sur scène. Leur prestation est plus qu'attendue par un public de plus en plus nombreux à les découvrir et à se rallier à leur cause. Propulsé sous les lumières par le très rebondissant Cinderella, la musique des cinq bruxellois - entre rock dansant, réminiscences post-punk, échos disco et fulgurance tropicale à la Vampire Weekend - est d'une énergie irrésistiblement contagieuse. 

Pour nos amis français qui lisent ce blog - et je sais qu'il y en a - nous avons en Belgique un nouveau missile musical qui explosera chez vous dans les semaines ou les mois à venir. Son nom : Great Mountain Fire.

Vous êtes prévenus.