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16 novembre 2014

Peter Gabriel

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Palais 12

Le mercredi 12 novembre 2014

Un peu après dix-huit heures, coup de fil d’un ami : « Mon frère est malade. Peter Gabriel au Palais 12, ça te dit ? »

Une heure plus tard, pour cause de match des Diables Rouges au Heysel, on gare la voiture du côté de Simonis et on se rend sur le plateau du Heysel en métro.

Vers vingt heures, bières à la main et mini hot-dog dans l’estomac en guise de repas, nous faisons notre entrée dans la grande salle bruxelloise.

Le Palais 12 est totalement en configuration assise. Toutes lumières allumées, Peter Gabriel fait son entrée sur scène, s’installe au piano et explique – en français, néerlandais et anglais - que, comme lors d’un repas, la soirée s’articulera en trois parties : une partie acoustique en entrée, un peu comme si l’on surprenait le groupe en pleine répétition ; une plage électrique plus consistante en plat de résistance ; et enfin, l’intégralité de l’album « So » en dessert. Il faut attendre le milieu du quatrième morceau – Family Snapshot – pour que les lumières s’éteignent dans la salle. Entre temps, Peter Gabriel a été rejoint sur scène par son groupe légendaire : Manu Katché à la batterie, Tony Levin à la basse, David Rhodes à la guitare, David Sancious aux claviers et Jennie Abrahamson et Linnea Olsson dont on avait déjà pu apprécier le talent en première partie.

Pendant près de deux heures, l’ami Peter ne cessera plus de ravir les vieux fans présents en nombre dans la salle. Première salve avec « The Family and the Fishing Net », « No Self Control » et « Solsbury Hill » (le public est alors debout). Seconde salve ensuite avec « Red Rain », « Don't Give Up », « In Your Eyes » et l’incontournable « Sledgehammer » (tout le monde se lève à nouveau).

En rappel et en clôture d’un set en tout point impeccable, poing levé, Peter Gabriel dédiera « Biko » aux étudiants mexicains disparus récemment. En d’autres lieux, il dédie également ce titre à tous ceux qui, en Palestine par exemple, souffrent et se battent encore pour leur liberté et leurs idées.

Et le visuel ? Un grand écran patchwork en fond de scène sur lequel apparaissent les membres du groupe, un éclairage plutôt sobre et surtout cinq grandes perches lumineuses, articulées manuellement chacune par deux personnes, et qui telles des girafes au long cou se déplacent lentement sur l’ensemble de la scène. 

Un fabuleux concert. Merci Fred. On continue bien sûr à se surprendre à coups de concerts de dernière minute !

Avec Fred

 

Setlist:


Daddy Long Legs

Come Talk to Me

Shock the Monkey

Family Snapshot

Digging in the Dirt

Secret World

The Family and the Fishing Net


No Self Control

Solsbury Hill

Why Don't You Show Yourself

Red Rain

Sledgehammer

Don't Give Up

That Voice Again

Mercy Street

Big Time


We Do What We're Told (Milgram's 37)

This Is the Picture (Excellent Birds)

In Your Eyes

 

The Tower That Ate People

Biko

 

 

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