Placebo
Toy
Sportpaleis d'Anvers
Le samedi 7 décembre 2013
Contexte
Aucun concert prévu pour moi en ce mois de décembre. Et puis boum, ce courrier relevé mercredi dernier dans ma boîte aux lettres : 2 places pour Placebo au Sportpaleis d’Anvers. Merci saint Nicolas ? Non, merci Le Soir.
Placebo, groupe de rock alternatif formé en 1994 à Londres par Brian Molko et Stefan Olsdal, était donc de passage à Anvers pour défendre son septième album Loud Like Love. Une quatrième date en Belgique cette année après le Cirque Royal, Rock Werchter et le Pukkelpop.
Ambiance
Après une première partie plutôt peu enthousiasmante assurée par le jeune groupe de rock psychédélique britannique Toy, Brian Molko, Stefan Olsdal et Steve Forrest, accompagnés par trois musiciens additionnels, Fiona Brice, William Lloyd et Nick Gavrilovic, chacun tout de noir vêtu, font tardivement leur entrée sur la scène d’un Sportpaleis rempli au neuf dixième. C’est parti alors pour une bonne heure trente de show qui, inutile de tergiverser, peinera selon moi quelque peu à véritablement décoller, ou alors seulement au cours de la dernière demi-heure.
Pourtant le son est impeccable, le groupe est aussi déterminé que combatif, à l’image d’un Steve Forrest à la batterie qui cogne sur ses fûts comme s’il voulait les briser, la voix et l’implication de Brian Molko ne souffre aucune critique, le glamour et les postures naturellement sulfureuses de Stefan Olsdal ravissent l’assistance, … Mais rien n’y fait, le groupe ne parvient pas à réveiller un Sportpaleis d’Anvers qui voit passer la première heure du concert avec une certaine torpeur.
Décor
A l’arrière du groupe, un écran géant qui monte, descend et occupe donc en alternance soit le haut, soit le bas de la scène. Deux autres écrans de tailles plus modestes encadrent la scène. Au sol enfin, une dizaine de petits écrans complète le dispositif.
Sur l’ensemble se succèdent tantôt des figures abstraites et géométriques, tantôt le visuel accompagnant les titres du nouvel album, tantôt enfin des captations volontairement floues et non cadrés de chaque musicien.
A trois reprises, un autre écran géant, transparent celui-là, vient se placer entre le public et le groupe. Pour quelle raison et pour quel résultat ? Je ne sais pas.
Un visuel plutôt décevant donc. Sauf peut-être pour le public présent dans la fosse, en front de scène.
La setlist.
Meds et Loud Like Love prennent à eux deux une place importante dans la setlist de la soirée (de la tournée ?). Placebo a à cœur de défendre en live de nombreux morceaux de son dernier album : Too Many Friends, Loud Like Love, Scene of the Crime, Rob the Bank, Purify, Exit Wounds ou Begin the End. Démarche tout à fait louable et honorable pour un groupe qui continue à impressionner public et critiques avec ses nouvelles compositions. Il faudra cependant attendre des titres comme Special K, The Bitter End ou Teenage Angst en fin de set pour voir enfin le Sportpaleis s’enflammer. A noter aussi, la sympathique reprise du Running Up that Hill de Kate Bush.
Impressions mitigées donc. Juste un bon concert, mais sans plus.
Avec Hélène
Luc ;-)
Setlist
B3 / For What Its Worth / Too Many Friends / Loud Like Love / Every You Every Me / Scene of the Crime / A Million Little Pieces / Rob the Bank / Purify / Breathe Underwater / Exit Wounds / Begin the End / Meds / Special K / The Bitter End / Teenage Angst / Running Up That Hill / Post Blue
Infra Red / Blind / Black Eyed