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Minuit dix
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3 novembre 2013

Indochine

 

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Forest National

Le mercredi 30 octobre 2013

Fallait-il interrompre des vacances familiales en Normandie pour rentrer sur Bruxelles afin d’assister au concert d’Indochine à Forest National ?

La capitale belge compte parmi les premières villes à accueillir le « Black City Tour 2 ». Une tournée qui s’annonce déjà comme l’une des plus grandes et des plus ambitieuses de l’histoire du groupe de Nicola Sirkis. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le show est tout simplement époustouflant.

Il y a dans tout le déroulé du concert suffisamment d’idées visuelles pour assurer plusieurs tournées différentes de plusieurs autres groupes. Après les cinq écrans de la tournée précédente Meteor, il y a tout d’abord cette impressionnante toile circulaire de 360 degrés enveloppant le public de la fosse sur laquelle sont projetées des images d’une incroyable qualité. Des images en noir et blanc qui, dès l’ouverture, nous plongent dans des atmosphères de ville la nuit, sur lesquelles résonne le titre Black City Parade. On a presque l’impression que, tel un immense vaisseau spatial, la grande salle bruxelloise est en mouvement au-dessus d’une ville imaginaire. Sur le titre suivant, Traffic Girl, les canons à confettis explosent sur fond de puissantes guitares rock. Une fois de plus avec Indochine, dès les dix premières minutes du show, Forest National bouillonne comme si on était à la toute fin d’un concert.

Sur Wuppertal, hommage à Pina Baush, apparait la silhouette d’Alice Renavand, première danseuse du ballet de l’Opéra de Paris. Pour accompagner ses pas, les écrans géants font une fois de plus un tour complet autour de la fosse. Arrivé au cœur d’une longue prestation sans temps mort de près de deux heures trente, le groupe français enchaîne les anciens tubes J’ai demandé à la lune, Tes Yeux noirs ou Alice & June. Ensuite, pieds au plancher, Nicola Sirkis et ses six musiciens transforment la salle bruxelloise en un « Black City Club » où s’enchaînent sur un rythme effréné les titres Canary BayDes Fleurs pour SalingerParadizePlayboyTroisième sexe.

Sur Trois nuits par semaine le public s’enflamme à nouveau lorsque le charismatique leader du groupe grimpe dans les gradins pour effectuer au cœur du public un tour complet de la salle.

En final, il ne reste plus alors à Indochine qu’à achever l’assistance avec un incandescent L’aventurier. Le fond de l’air est rouge, composé en hommage à Chris Marker, clôt ensuite définitivement la soirée sur fond d’images de manifs.

Sur les réseaux sociaux, le groupe et son public ont l’habitude de saluer chaque prestation par les expressions : putain de groupe, putain de ville, putain de concert ! Et bien, je confirme : putain de soirée ! Oui, ça valait le coup de quitter ma belle Normandie. Et pourtant, à la base, Indochine et moi…

Des bémols ? Oui, j’en ai quelques uns malgré tout. Le premier d’entre eux concerne le son qui une fois n’est pas coutume était franchement médiocre. Or pour moi Forest National n’est pas nécessairement synonyme de son épouvantable. Dommage…

Et puis, est-ce vraiment indispensable pour Nicola Sirkis de faire monter une douzaine de jeunes filles sur scène en toute fin de concert et de les serrer une à une dans ses bras comme si elles étaient les élues d’une sorte de messie. Les pauvres, une fois sur scène, ne savaient pas trop ce qu’elles devaient faire ni ce qu’on attendait d’elles.

Avec Cathy et Elise

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Commentaires
A
j y etais et en effet....un grand soir pour moi et mes potes.......paleis 12 en mars pour moi.....rebelote pour un grand soir....YES........Alain ;-)
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