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30 avril 2006

Arno

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Bruxelles - Bozar

Le 16 décembre 1995

En 1995, Arno  à la française nous livre quelques nouveaux grands classiques du répertoire d'Arno : depuis ce jour-là, elle pense à lui (paroles et musique de Charlélie Couture), je ne veux pas être grand, comme à Ostende et surtout les yeux de ma mère.

 

En décembre, Arno s'offre la salle Henri-Leboeuf du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. La grande salle où a lieu chaque année le fameux concours Reine Elisabeth. Comme l'écrit Gilles Deleux dans Arno, un rire et une larme, l'idée de départ du chanteur était de se produire au théâtre de la Monnaie. "On lui communique des tarifs de location prohibitifs... Il se rabat sur le Palais des Beaux-Arts".

Un des grands moments de ce concert sera l'interprétation tout à la fois dépouillée et émouvante de les yeux de ma mère. Il y eu  pendant cette chanson, ou Arno et Ad Cominotto restèrent seuls sur cette grande scène bruxelloise, une sorte de recueillement et une qualité d'écoute étonnante de la part de l'entièreté du public. Ce soir-là, j'ai eu la conviction définitive qu'avec Arno, on a à faire avec un grand bonhomme. Et dire que la loge royale était vide...

Pour être au parfum sur tout ce qui concerne Arno, un clic . Mais après, vous revenez, hein.

Avec Philippe

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Commentaires
B
Un des + beau concert du Maître, j'suis d'accord avec toi. Juste un petit oubli de ta part, avant le concert, nous avons eu droit à un petit (mais très, très, très) chiant récital de musique Yddish au violoncelle. J'aime la musique juive. La vrai. Mais çà!!! Y a pas de nom pour dire combien c'était casse couille. J'ai vu des spectateurs sortir l'un avec un corde en direction de l'étage pour se pendre, l'autre immobile dans un coin sombre les poignets lacérés en suppliant qu'on l'achève plutôt que de continuer à écouter cette merde (texto). Après 15 minutes de "concert", le centre de prévention du suicide patrouillait dans la salle en lançant des appels au calme. Pour ma part, en écoutant cette concertiste je me remémorait la fois où enfant, mes parents aviaent fait cuire le lapin que j'affectionnait depuis 2 ans avant de me le servir avec des pruneaux (authentique!). Et d'un coup, comparé à cette musique cela me parut être une farce pittoresque. Je ne sais pas ce qui advint de toi, mon cher Luc, car ayant vidé mon flacon de Prozac et une vingtaine de bières fortes ma raison me quittait peu à peu et s'estompait autour de moi les silhouettes sombres des gens présents.<br /> Heureusement, Arno survint mettant fin au supplice.
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