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28 avril 2007

Roger Waters

Sportpaleis d'Anvers

 

Le mercredi 25 avril 2007

 

Première partie (avant l'entracte)

 

Avant de vivre un concert au Sportpaleis d'Anvers, quelques petites épreuves plus ou moins agréables sont à surmonter.

En premier lieu, il y a l'embouteillage sur le ring de Bruxelles, sur l'autoroute E19 ou sur le ring d'Anvers... ou pire encore sur les trois en suivant ! Ensuite, il faut se résoudre à payer 5 euros pour garer sa voiture sur un vaste terrain vague dont on aura les plus grandes peines du monde à s'extraire en fin de soirée. Et enfin, incontournable, il faut manger un paquet de frites juste en face du Palais des sports. Très souvent, c'est le lieu propice à de grandes méditations existentielles comme, tenez, par exemple, la recherche de la traduction adéquate pour le mot "braadworst".

Et nous voici enfin à l'intérieur de la grande salle anversoise. Sur scène, il y a une énorme radio datant des années quarante ou cinquante. Sur celle-ci est posée la maquette d'un ancien avion de guerre. Et à l'avant-plan, une bouteille de whisky, un verre et un cendrier. Il me faudra plusieurs minutes avant de me rendre compte que ce que j'ai pris en premier lieu pour un vrai décor n'est rien d'autre en fait qu'un écran géant. De temps à autre, en effet, une main géante rentrait dans le champ pour remplir le verre de whisky ou déposer une cigarette dans le cendrier. Parfois la main changeait la fréquence de la radio et la musique changeait dans tout le Sportpaleis.

Peu après vingt heures, les lumières s'éteignent. Roger Waters et son groupe entrent en scène et ouvrent la soirée par In The Flesh et Mother, extraits de The Wall. Le son est plutôt bon, mais sans plus.

Après un impressionnant lever de soleil sur Set The Controls For The Heart Of The Sun, un petit pincement de nostalgie me prend par surprise dès les premières notes de Shine On You Crazy Diamond (malheureusement écourté). Un morceau que j'ai entendu pour la toute première fois en juillet 1988 - j'avais 16 ans - au stade de Villeneuve d'Ascq lors d'un concert du Pink Floyd de David Gilmour.

Have A Cigar, Wish You Were Here, Southampton Dock... Roger Waters passe d'un album de Pink Floyd à l'autre en accompagnant sa musique d'inévitables effets sonores, visuels et pyrotechniques. J'éprouve pourtant beaucoup de difficultés à entrer dans le sujet et à me laisser emporter par la musique. Peut-être ai-je trop idéalisé les concerts vus au cours de mon adolescence pour goûter pleinement celui-ci? Ou alors j'ai du mal à accepter que l'on puisse ainsi compiler sans cohérence apparente les morceaux de Pink Floyd?

Et pourtant, en filigrane, Roger Waters parvient peu à peu à exprimer son éternelle incompréhension des conflits armés et une critique des plus virulentes à l'encontre des politiques belliqueuses des administrations Bush et Blair. A la fin de cette première partie, sur Sheep, le traditionnel cochon géant qui prend son envol derrière la scène pour un lent survol de l'entièreté du Sportpaleis est recouvert d'un énorme Stop Bush ! et autre Dick Cheney is an asshole ! Elles ont déjà eu lieu les dates américaines de la tournée ?

Set list (partie 1) :

In The Flesh - Mother - Set The Controls For The Heart Of The Sun - Shine On You Crazy Diamond (Parts 1-4) - Have A Cigar - Wish You Were Here - Southampton Dock - The Fletcher Memorial Home - Perfect Sense - Leaving Beirut - Sheep.

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