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Minuit dix
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5 mai 2014

Noa Moon / Sttellla / Antoine Chance

Inc’Rock Festival

Le samedi 3 mai 2014

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Retour dès l’après-midi sur le site de la carrière d’Opprebais pour ne pas manquer la prestation de Noa Moon. Horaire surprenant mais la foule est au rendez-vous au pied de la grande scène et la jeune bruxelloise est ensuite attendue du côté de Tournai pour une Red Party en compagnie de Saule.

Tout comme à l’Orangerie, il y a une semaine, Noa Moon, guitare acoustique en bandoulière, livre un concert festif et pétillant dont les ondes positives hautement contagieuses gagnent un peu plus l’assistance à chaque morceau. Tandis que le soleil joue malicieusement à cache-cache avec les nuages, les festivaliers dansent et chantent aux rythmes de Paradise bien sûr, mais aussi de Let Them Talk, Run et Pandora’s Box qui gagnent eux aussi, lentement mais sûrement, le cœur du public.

Petite balade ensuite sur le site du festival ponctuée de quelques « arrêts fréquents » au guichet tickets boissons et nourriture, mais aussi et surtout aux stands soupe, gaufre, bières et bouteille d’eau. Décision est déjà prise alors de succomber à nouveau en soirée à l’appel envoutant du pain à l’ancienne, roquette, tomate, jambon et oignons grillés. Mais déjà il nous faut revenir vers la grande scène que Jean-Luc Fonck et ses musiciens s’apprêtent à conquérir joyeusement.

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A l’occasion de ses 40 ans, le groupe Sttellla s’offre un treizième album baptisé « Ounne dosse treize » et une nouvelle tournée aussi rock’n’roll que délirante au nom évocateur : « Le Grabatour ». Quarante ans et pas une ride. Ou presque, allez. Juste un peu mal au dos le soir après les répèt’ ou après un concert, avoue Jean-Luc Fonck.

A cinq sur scène, trois guitares, une basse et une batterie – et je peux vous dire que ça envoie – le groupe enchaîne à un rythme effréné nouveaux morceaux et tubes plus anciens. En week-end avec Emilie Dequenne, Années 80, De James Bourg à Gainsbond, Allez Allez Rouillez Jeunesse, chaque morceau est une invitation à se lâcher et à faire la fête.

Jean-Luc Fonck, habillé d’un costume dont on n’a pas encore enlevé les étiquettes, fait monter deux jeunes filles sur scène pour leur apprendre une chorégraphie minimaliste ; il calme l’excès d’enthousiasme de quelques jeunes qui réclament bruyamment Torremolinos en leur expliquant que les chouettes morceaux, c’est pour la fin, d’abord on joue les moins bons ; il se déguise enfin en inspecteur Derrick pour chanter cette télé qu’il aime tant regarder. Et d’un bout à l’autre du concert, avec un large sourire sur le visage, Jean-Luc Fonck s’amuse comme un enfant tant avec le public qu’avec ses musiciens. Un grand moment de folie…

Sttellla et son Grabatour sont actuellement, et jusqu’à l’automne prochain, en tournée mondiale partout en Wallonie et à Bruxelles. Courez-y, ça vous rendra heureux.

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J’ai pris un abonnement pour les concerts d’Antoine Chance. Il était à la Nuit du Soir en septembre dernier, moi aussi ; il était à la Maison des Musiques début avril, moi aussi ; il était à la Rotonde fin avril, ah… moi non, tiens ! Mais bon, je n’étais pas loin, à l’Orangerie pour découvrir les Strypes.

Bref ! Cette fois-ci, il était à l’Inc’Rock, et hop, troisième fois, moi aussi ! Inutile, je pense, d’écrire une nouvelle chronique où je ne ferais que me répéter. Je peux cependant affirmer que je ne m’en lasse pas. Antoine Chance gagne, me semble-t-il, en décontraction et en assurance à chaque concert. Et ce n’est pas un clavier à l’équilibre instable, une corde cassée ou quelque autre malchance qui entameront son plaisir à être sur scène. Il m’a fallu ensuite toute la soirée, et même plus encore, pour arrêter de chanter : « Je préfère encore parader en enfer… ».

Détail amusant, le tendre guitariste d’Antoine Chance et le rugueux bassiste des Vismets ne sont qu’une seule et même personne. Mr Hyde et Dr Jekyll.

Prochaine date : le Salon à Silly, le samedi 10 mai. Tiens, je fais quoi, moi, samedi ?

 

Ca y est, il est l’heure de manger. Même si les files sont longues à présent – ce samedi, le festival est soldout pour la deuxième fois de son histoire – nous restons courageusement fidèles à notre décision prise l’après-midi. Pendant ce temps, Michel Fugain, sur la grande scène, enchante de ses succès la frange la plus âgée ou la plus nostalgique du public. Les plus jeunes quant à eux, et les adolescentes plus particulièrement, attendent avec une impatience non dissimulée Suarez et Bastian Baker. Je laisse cependant à d’autres le soin de vous raconter la suite de la soirée avec les Gauff’, Kid Noize et la Pure FM Afterparty car déjà il me fallait partir vers d’autres aventures.

Je m’en voudrais, pour conclure, de ne pas saluer l’extraordinaire accueil réservé aux enfants – et ils étaient nombreux – par les organisateurs du festival avec l’aide d’une mutualité aux couleurs vertes qui célébrait ses 120 ans. Il y avait en effet ce samedi à l’Inc’Rock un sympatique Kids’festival avec André Borbé ou les Chilly  Pom  Pom Pee, un splendide Manège des 4 Saisons et un impressionnant Kids’land à faire pâlir d’envie certaines plaines de jeux. Ajouté à cela des trolls, une fanfare ou encore un incroyable feu d’artifices et vous avez à peu près tous les ingrédients qui font de l’Inc’Rock Festival un incontournable rendez-vous familiale.

D'autres photos sont en ligne sur la page Facebook de Minuit dix. Oh tiens, si vous aimez, vous pouvez likez ;-)

Avec Roxane

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