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Minuit dix
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4 mai 2014

Gaëtan Roussel / Vismets / Soldout

Babylon Circus / Die ! Die ! Die !

Inc’Rock Festival

Le vendredi 2 mai 2014

Trois grands rendez-vous musicaux se disputent au printemps le titre de premier festival de l’année : le Bel’Zik Festival fin mars à Herve, l’Inc’Rock Festival début mai à Incourt et les Nuits Botanique à Bruxelles de mi-mai à début juin. Bon, j’ai téléphoné à l'ONU, ils m’ont demandé de ne surtout pas trancher et de plutôt célébrer ici la richesse et la diversité des offres musicales qui s’offrent à nous, public, et à vous, artistes de notre belle Fédération Wallonie-Bruxelles. Allez, vive le printemps, vive les festivals !

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C’est sous un ciel gris et menaçant que Gaëtan Roussel a ouvert la soirée de vendredi sur la grande scène de l’Inc’Rock. Si la météo est maussade et le public plutôt dissipé, l’ancien Louise Attaque et Tarmac assume pleinement son statut de tête d’affiche du festival avec un set implacable et bougrement efficace.

Gaëtan Roussel, cinq excellents musiciens, dont Daniel Jamet, ex Mano Negra à la guitare, deux batteurs/percussionnistes, un claviériste et un bassiste, mais aussi deux ravissantes choristes prennent l’assistance en main pour l’emmener une heure durant contempler les étoiles, et ce même en plein jour.

Avec la très grande présence scénique qu’on lui connaît, le chanteur français défend avec maestria « Orpailleur », son second album solo. La simplicité, Orpailleur, Dis-moi encore, les titres s’enchaînent et on ne peut que goûter et partager le plaisir manifeste qu’éprouve les membres du groupe à défendre chaque titre, nouveau ou ancien, face au public.

Gaëtan Roussel convoque ensuite  à la fois Bashung/Gainsbourg et les Talking Heads pour deux très belles reprises, J’envisage et Road to nowhere.

En fin du concert, les titres s’enchaînent sans temps mort – Clap hands, Help myself, Inside – et  résonnent de sonorités electro-rock endiablées. Chaque morceau impressionne alors l’assistance par sa puissance et par la qualité de ses nouveaux et surprenants arrangements.

Un excellent concert donc… malgré le froid, une case horaire un peu déroutante dans la programmation et un public quelque peu clairsemé et un peu trop apathique par moment.

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Mais déjà on file sous l’imposant chapiteau pour ne pas manquer la prestation de Vismets. Apparemment pour son grand retour, à quelques jours à peine de la sortie de leur deuxième album Abracadabra, le groupe bruxellois est gonflé à bloc. Si Vismets évolue toujours dans un registre forcément rock, leur musique se teinte davantage de nuances et de fragilité avec ici et là des couleurs plus pop ou plus psychédéliques. En un court set d’une heure à peine – formule festival oblige – ils parviennent tour à tour à convoquer autour d’eux les fantômes seventies des Pink Floyd ou des Doors, mais aussi le souffle puissant des Clash ou d’AC/DC. Fichtrement irrésistibles sur scène, les cinq membres du groupe dégagent eux aussi une assurance et un plaisir des plus communicatifs. Détail amusant, le rugueux bassiste des Vismets et le tendre guitariste d’Antoine Chance ne sont qu’une seule et même personne. Dr Jekyll et Mr Hyde. 

La nuit est tombée et les neuf musiciens de Babylon Circus enflamment la grande scène du festival avec leur savant mélange de ska, de reggae, de rock et de chanson française. La fête bat maintenant son plein sur le site de la carrière d’Opprebais. Après une pause ravitaillement au stand pain à l’ancienne, roquette, tomate, jambon et oignons grillés – pas un festivalier n’a manqué ça à mon avis – je prends la direction du Marquis, scène la plus modeste du festival, pour me faire définitivement détruire les tympans par le trio néo-zélandais Die ! Die ! Die ! et sa puissante alchimie entre le post-punk et le rock garage. Jouissif mais intenable tant le volume sonore dépasse l’entendement, même avec des bouchons !

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Le duo eletro-pop Soldout m’aidera ensuite à reprendre foi et confiance en l’espèce humaine avec une prestation musicale et visuelle en tout point réjouissante. Je me demande même parfois si créativité, innovation et émerveillement ne sont pas à rechercher en live du côté de l’univers en apparence abrupt et froid de l’électronique. Je dois être en train de rajeunir, moi !? 

D'autres photos sont en ligne sur la page Facebook de Minuit dix. Oh tiens, si vous aimez, likez ;-)

Tout seul

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