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3 mars 2014

London Grammar

London-Grammar

Botanique

Orangerie

Le dimanche 2 mars 2013

Après leur toute première date en Belgique, au Witloof Bar, début novembre 2013, à laquelle j’ai eu la chance et le privilège d’assister, j’ai assez peu hésité à l’idée de revoir une seconde fois London Grammar en concert. Il n’a pas fallu attendre bien longtemps car moins de trois mois plus tard à peine, les revoilà à nouveau au Botanique, mais à l’Orangerie cette fois-ci. Un concert ultra sold out depuis plusieurs semaines. Pour la petite histoire, il y a quelques semaines, un ami et moi-même avions acheté les toutes dernières places. « Voilà, le concert est maintenant complet ! », nous a-t-on dit en nous tendant nos deux tickets.

Si l’on juge d’ailleurs le succès ou la qualité d’un groupe par l’engouement soudain qu’il suscite, London Grammar est parti pour brûler rapidement les étapes. Je me tenais en effet encore à plus de cent mètres du botanique que déjà on me demandait si je n’avais pas un ticket à revendre. Nombreux en effet étaient les gens qui cherchaient désespérément une place.

Révélation de cet automne 2013, le trio anglais, originaire de Nottingham, à la moyenne d’âge de vingt ans à peine, distille une pop vaporeuse, épurée et un brin languissante qui n’est pas sans rappeler la musique de leur compatriote The XX. Une comparaison qui prend fin lorsque s’élève peu à peu la voix profonde et envoûtante de la chanteuse Hannah Reid. Après un démarrage sous les chapeaux de roue Outre-Manche, le continent européen n’a pas résisté longtemps au souffle tourmenté et à la majesté de London Grammar.

Ce soir, à l’Orangerie, Don Rothman, guitariste, Dot Major, multi-instrumentiste talentueux passant avec une égale aisance des claviers, au djembé ou à la batterie et Hannah Reid, au chant, ont à nouveau impressionné l’assistance par ce mélange de puissance et de douceur qui caractérise leur musique. Réservé, voire timide, le groupe a néanmoins remercié chaleureusement le public pour sa présence. Dot Major a même glissé à deux reprises quelques mots en français. Dan Rothman s’est rappelé lui cette date récente où, ici même, au sous-sol, il a joué toute une soirée devant un impressionnant pilier. Ceux qui connaissent le Witloof Bar comprendront.

Moments de grâce de ce concert : les titres Hey Now, Wasting My Young Years et bien sûr le magnifique Strong.

Déceptions : l’absence de Nightcall de Kavinsky et de Wicked Game de Chris Isaak, deux reprises qui participent pourtant fortement du rayonnement du trio, mais aussi et surtout une prestation cruellement courte de cinquante minutes à peine qui a laissé tout le monde sur sa fin.

En première partie, Bipolar Sunshine.

Avec Arnaud. 

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