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23 février 2014

Balthazar

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Champs

Ancienne Belgique

Le jeudi 20 février 2014

Tiens, je vous ai déjà parlé de Balthazar, moi ? Je vous ai déjà raconté que Rats, leur second album, était un de mes gros coups de cœur de l’année 2012, voire même des dernières années ? Je vous ai dit avec quel enthousiasme j’ai également découvert Applause, leur premier album sorti en 2010 ? Il me semble, non...

Depuis leurs concerts au Pias Nites en février 2013, puis à l’Orangerie en avril de la même année - dont je vous ai longuement parlés ici même - le jeune groupe belge a peu à peu conquis l’Europe entière lors d’une impressionnante tournée qui les a conduit à parcourir la Suède, la Finlande, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la République tchèque, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, l’Italie, la France, la Suisse, l’Angleterre et bientôt la Turquie.

L’été dernier, en l’espace de quelques semaines à peine, le quintet courtraisien s’est présenté à trois reprises sur la plaine de Werchter : en compagnie de Bruce Springsteen lors des Classic, en ouverture ensuite du concert de Muse au Boutique, puis enfin à l’affiche de Rock Werchter. Editors les a ensuite pris sous son aile pour assurer quelques premières parties au cours de sa récente tournée européenne.

Ce jeudi et ce vendredi, Balthazar était de passage à l’Ancienne Belgique pour deux prestations à guichets fermés. J’ai assisté sur place à la première soirée, puis regardé la seconde en direct chez moi sur mon ordinateur via Deezer. Et le moins que l’on puisse dire est que je ne m’en lasse pas. A chaque fois, j’éprouve davantage de plaisir et de fascination.

Sur scène - attention, je me répète - leur musique mystérieuse et nocturne est tout aussi impressionnante que jouissive. On est sous le charme des voix puissantes, nonchalantes, coulantes même de Marteen Devoldere et Jinte Deprez. On est également séduit par Patricia Vanneste, très habitée par la musique du groupe, au violon, au synthé et au chant. Et la puissance rythmique de Simon Casier à la basse et de Christophe Claeys à la batterie n’est pas en reste pour susciter enthousiasme et admiration.

Durant un peu plus d’une heure trente, Balthazar enchaîne les perles et pépites de leur courte discographie sans jamais susciter la moindre lassitude. Difficile de s’ennuyer en effet avec des titres comme Fifteen Floors, Sinking Ships, The Boatman, The Man Who Owns The Place ou The Oldest of Sisters. Et le final est des plus impressionnants avec toute la salle bruxelloise, bras et parfois gobelets de bière levés vers le ciel, qui reprend plusieurs fois, en chœur et en communion avec le groupe, les dernières phrases de Blood Like Wine : « Raise your glass to the nighttime and the ways… To choose a mood and have it replaced ». Grandiose ! Un régal ! Un grand concert livré par cinq musiciens au sommet de leur art. 

Mais je vous ai déjà dit tout ça, moi, non ? Je vous ai déjà vivement conseillé l’écoute de Rats ? Je vous ai déjà confié mon grand enthousiasme à vivre dans un pays où se côtoient des groupes aussi talentueux que dEUS, Ghinzu, Girls In Hawaï, Vismets, Absynthe Minded, Zita Swoon… et Balthazar ? 

Oui ? Ah ok, au temps pour moi…

A noter en première partie : la soupe de nouilles du chef du Bon Bol, un régal à deux pas de l’Ancienne Belgique, et le retour de Simon et Garfunkel, sauf que dorénavant ils sont trois et s’appellent les Champs.

Avec Cathy, Elise et Vincent

Luc ;-)

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Commentaires
P
Je connais ces mains et ce magnifique téléphone !!! ;-)
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