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16 février 2014

My Little Cheap Dictaphone

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Rotonde

Botanique

Le mercredi 29 janvier

Premier concert de l’année 2014 où nous étions tous (ou presque) réunis. Prétexte de cette soirée, un compteur personnel qui se fige pour une année sur le nombre 45. Ce qui nous vaudra de la part de son propriétaire ce très beau commentaire : « J’ai terminé la face A du 45 tours de ma vie, j’attaque à présent la face B… pour une écoute complète, j’espère. »

Au programme, le retour sur scène des My Little Cheap Dictaphone à l’occasion de la sortie de leur nouvel album, « The Smoke Behind The Sound. » Seulement voilà, pour ce concert ultra complet, nous sommes six et nous n’avons que quatre places. Deux places achetées, deux places offertes et deux places pour lesquelles ils auraient fallu être un peu plus rapide. Nous attendons alors quelque peu à l’entrée du Botanique pour voir si l’un ou l’autre ticket ne se libère pas. En vain.

Il faut dire que ce soir-là, le Botanique est, pour notre grand malheur ou notre grand amusement, le lieu choisi par le parti socialiste pour présenter ses vœux pour la nouvelle année. Derrière un imposant service d’ordre, assuré à la fois par la police fédérale et une poignée d’imposants videurs de boîte de nuit, nous regardons alors défiler devant nous petits et grands barons du parti à la rose : Marie Arena, A. Mathot (mais oui, le fils de Guy), R. Demotte, C. Collignon (mais oui, le fils de Robert), A. Flahaut, F. Daerden (mais oui, le fils de Michel), Fadila Laanan et sa légion d’honneur (oui, je sais, moi aussi je me pince), P. Van Cauwenberghe, (mais oui, le fils de Jean-Claude), P. Magnette, etc.

Petit plaisir de la soirée, je me retrouve un moment à côté d’Emir Kir, le bourgmestre de Saint-Josse. J’en profite évidemment pour lui demander pourquoi les vœux de son parti ne sont pas organisés au couvent du Gesù, situé juste en face du Botanique, vidé de ses occupants par ses soins à la veille de l’hiver. S’en suit alors une discussion tout à la fois polie, courtoise et musclée. Un peu à l’écart, observant la scène, hormis lorsqu’ils virent passer Johanne Montay, mes copains pensent alors que je suis en train de négocier les deux places qui nous manquent.

Autre anecdote amusante, l’arrivée tardive de Frédéric Daerden qui confond la Rotonde et l’Orangerie et qui se met à serrer méthodiquement les mains du public de MLCD en pensant rencontrer les militants bruxellois de son parti.

Le concert approche. Nous sommes trois à prendre la direction de la Rotonde. Les trois autres partent à la recherche d’un petit restaurant dans le quartier du Cirque Royal. Muni d’une sorte de Pass Presse (ça le fait avec des majuscules, hein), je suis invité à prendre place dans les balcons de la petite salle ronde du Botanique, juste au-dessus du public et des consoles son et lumières. Chaises et tabourets nous y attendent pour un confort d’écoute maximal. J’assiste à un bon tiers de la prestation du groupe  belge originaire de Liège. MLCD a fait appel au scénographe Nicolas Olivier, l’auteur du Kiss & Cry de Jaco Van Dormael, et du vidéaste Hervé Jungblut, pour créer un univers qui rappelle l’esprit du nouvel album. « The Smoke Behind The Sound », leur nouvel album, est une sorte de rêverie, un voyage enchanteur aux confins de la voie lactée. Trois écrans disposés sur la scène invitent le spectateur à contempler la voûte céleste, un peu comme lorsqu’on se couche dans l’herbe pour observer le ciel et les étoiles au cours d’une nuit d’été.

Au bout d’une grosse demi-heure, ou d’une petite heure peut-être, indécis et ventre vide, je quitte la Rotonde, un peu honteux tout de même, afin de rejoindre mes copains au Den Talurelleker, petit resto zinneke installé à l'ombre du Cirque Royal dans un ancien bollewinkel. Dans ce lieu charmant où la cuisine bruxelloise côtoie sans complexe la cuisine du monde, une seule devise pour la patronne : pas de frites, pas de cartes de crédit! A la sortie du Botanique, les sans-papiers afghans rappellent une nouvelle fois au PS que leurs valeurs sont plus belles quand ils sont en campagne ou dans l’opposition plutôt qu’aux affaires.

Une petite heure plus tard, réunis tous les six à nouveau, nous poussons la porte du Daric, place de la Liberté, pour y enterrer une chouette soirée entre amis devant quelques cacahuètes et bières spéciales.

Avec Alain, Arnaud, Fabian, Jérémy, Luiz

Dans la salle, Elise...

Luc ;-)

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