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9 octobre 2013

Piers Faccini

piers-faccini

Peter Von Poehl

Orangerie

Botanique

Le mardi 8 octobre 2013

Imaginez… Vous êtes crevés et vous rêvez de vous poser et de vous reposer en regardant bêtement un truc à la télé ou, à la rigueur, en essayant de finir un bouquin commencé il y a bien trop longtemps déjà. Et puis vous recevez un mail d’un ami vous proposant de l’accompagner en dernière minute au Botanique pour les prestations de deux illustres inconnus. Vous faites quoi, vous, dans ce cas-là ? Ben moi j’y vais… Et me voici donc à l’Orangerie – en configuration assise – pour assister aux concerts de Piers Faccini et de Peter Von Poehl.

Piers Faccini est un auteur-compositeur-interprète, peintre et photographe français selon le Botanique, anglais selon Wikipédia et/ou italien comme son nom l’indique. Seul en scène, ou accompagné seulement d’un musicien oscillant entre xylophone et batterie, en acoustique ou en électrique, notre bonhomme caresse langoureusement le public de douces mélodies indie folk. Des compositions fines et délicates à écouter le soir au crépuscule. L’artiste proposera même aux personnes qui le désirent de s’endormir paisiblement en leur promettant un réveil tout en douceur. Tantôt en anglais, tantôt en français, mais aussi en créole ou en italien, Piers Faccini fait voyager sa musique en la colorant d’airs arabisants, de sonorités sud-africaines ou de rugosités bluesy. Un beau voyage musical tout en quiétude et une belle découverte. Le concert se terminera d’ailleurs par une double standing ovation.

Après la pause, une partie du public s’en était allée lorsque Peter Von Poehl pris le relais sur la scène de l’Orangerie. Accompagné d’un contrebassiste d’origine new-yorkaise, qu’il nommera et remerciera d’ailleurs une bonne dizaine de fois, guitare sèche en bandoulière, le chanteur suédois livrera un set à la fois court et pointu. Connu notamment pour avoir assuré les premières parties de Phoenix ou de Air, Peter Von Poehl ponctue la soirée d’explications drôles et maladroites, en français, sur le sens ou le choix du titre de l’une ou l’autre de ses chansons. Pour un morceau intitulée December 21, il demandera au public : « Vous avez déjà vécu un 21 décembre, vous ? » Et d’éclater de rire ensuite devant l’énormité de ce qu’il vient de dire. Seul repère pour moi, l’interprétation en acoustique du très beau The Story Of The Impossible. Petit moment de grâce au sein d’une prestation un peu trop ardue.

Avec Arnaud 

piers

 

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