Les Innocents

Magic Mirrors

Place du Musée

Brussels Summer Festival

Le mardi 13 août 2013

Aux Innocents les mains pleines.

Depuis longtemps déjà, j’avais coché avec curiosité et enthousiasme la date du mercredi 14 août dans mon calendrier pour ne pas rater le grand retour des Innocents. Une envie partagée par le plus grand nombre car une demi-heure environ avant le début de leur prestation, une foule importante, au moins trois fois supérieure à la capacité d’accueil du Magic Mirrors, patiente déjà sur la place du Musée pour assister au Come Back Intime du groupe français.

L’attente est telle que J.P. Nataf et Jean-Christophe Urbain décident alors de jouer l’entièreté de leur concert à deux reprises. Une première fois vers vingt-deux heures, puis une seconde fois vers minuit. Pour la seconde vague, les organisateurs du festival entreprennent la distribution de petits bracelets oranges, précieux sésame sans lequel l’accès au deuxième concert sera impossible. Sur la place, la tension est palpable.

Il est minuit dix (si, si, j’ai des témoins) quand Jipé et Jean-Chri font une seconde fois leur entrée sur la petite scène du Magic Mirrors. J.P. Nataf plaisante en affirmant qu’ils sont tous deux ravis de retrouver le public belge pour qui ils n’avaient plus joué depuis bien longtemps : une heure et demi environ. S’en suit alors un concert à la fois paisible et exaltant, un peu comme des retrouvailles avec de bons amis perdus de vues depuis longtemps, au cours duquel, en acoustique, guitares en bandoulière, les deux artistes reprennent leurs plus grands succès, Un monde parfait, Fous à lier, Un autre Finistère, Colore et en final Un homme extraordinaire. Une émotion toute particulière pour moi à l’écoute du très beau Tu sais lire.

Au milieu du set, le duo glisse une nouvelle composition, Philarmonies, qui annonce un nouvel album pour les mois à venir. En attendant celui-ci, je me précipite sur iTunes, sur Deezer ou chez mon disquaire (chez qui ?) pour réécouter illico leurs quatre précédents albums. Les Innocents au Brussels Summer Festival, sans doute le moment magique de l’édition 2013.

Le reste de la soirée, nous l’avons passé en discussions, en retrouvailles et en balades gourmandes, dans une ambiance digne des Apéros Urbains, avec en toile de fond les prestations de Montevideo, des Peas Project et des Ragasonic. Trois concerts qui ont pour simple point commun d’avoir fait danser la place de l’Albertine.

Avec Cathy, Elise, Roxane, Arnaud, Jérémy, Marion, Basil (le chercheur d'or), Singrid, Bruno, Isabelle, Philippe, ...

Luc Tambeur

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