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23 juillet 2006

Louise Attaque

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Thomas Fersen

Olivia Ruiz

An Pierlé & White Velvet

Le vendredi 21 juillet 2006

Francofolies de Spa

Spa est écrasé par la chaleur lorsque nous faisons notre entrée dans la petite ville ardennaise vers 17h. Premier objectif, après avoir garé la voiture et s'être soigneusement tartiné de crème solaire : une bière bien fraîche à la terrasse d'un café! Le centre de Spa, où déambule la grande foule, est transformé en une sorte de grande foire publicitaire. On est bien loin du charme des allées garnies d'échoppes en tous genres de Couleur Café. Inutile de s'attarder donc.

Peu avant 18h30, nous gagnons l'Esplanade de l'Hôtel de Ville afin de ne pas louper la première prestation de la soirée : An Pierlé & White Velvet. La place n'est remplie qu'à moitié lorsque ces derniers font leur apparition sur la scène Pierre Rapsat. Bien mal leur en pris de ne pas être présent tant le set d'An Pierlé est séduisant. Balançant sans cesse entre douceur et énergie, An Pierlé parvient à réveiller une première fois le public présent malgré le soleil qui inonde encore l'Esplanade. Temps forts : "How Does It Feel" pour sa douceur et le très énergique final composé de "Sing Song Sally" et de la reprise (presque) électro-rock de "Il est 5 heures, Paris s'éveille" nappée de sonorités empruntées à Blondie.

Après quelques spots publicitaires sur les écrans de la grande scène (dont un vantait le remarquable travail du parlement de la région wallonne...) et de nombreuses haltes au bar, l'heure est enfin venue d'accueillir Olivia Ruiz. Arrivée dans l'après-midi, celle-ci découvre tout d'abord que c'est sur la grande scène des Francofolies qu'elle est attendue. Elle confiera ensuite à la presse garder un excellent souvenir de son concert aux Nuits Botanique en mai dernier. Un des meilleurs de cette tournée qui compte déjà une bonne centaine de prestations.

Et cette fois-ci alors? Une nouvelle fois, Olivia Ruiz fut délicieuse. Sur scène, elle est tour à tout drôle, sensuelle, captivante, chaleureuse ou énergique. Il y a un véritable échange entre elle et le public. De plus, contrairement à la petite scène étriquée du chapiteau des Nuits du Bota, Olivia Ruiz et ses musiciens disposaient d'espace pour s'exprimer. Un bonheur... Je répète ce que j'ai écrit il y a deux mois : qu'elle ne se gêne surtout pas pour faire, par exemple, l'Ancienne Belgique dans deux mois.

Oh, dites! j'ai failli oublier... Subitement, en plein milieu d'une chanson, Olivia Ruiz s'arrête interloquée. Face à elle, comme un seul homme, l'ensemble du public a les yeux bêtement rivés vers le ciel. Juste au dessus de la scène (invisible pour Olivia et ses musiciens), une montgolfière vient de faire son apparition. Olivia, avec beaucoup d'humour, a alors rappelée qu'elle s'était tapée 800 bornes pour venir jouer à Spa et qu'elle venait de dire le plus grand bien du public belge à la presse. La montgolfière s'en est allée, le concert a repris. Très drôle...

Quid de Thomas Fersen? D'après la presse du lundi 24 juillet, c'était "The" concert de la soirée. Dans La Libre Belgique, pour Cédric Petit, c'était "le genre de concert qui laisse des traces, et des souvenirs pour un siècle". Dans Le Soir, selon Thierry Coljon, "le plus beau moment de la soirée, ce fut le concert de Thomas Fersen. (...) Il Nous a fait passer un fabuleux moment en tout point parfait". Et mon avis, me direz-vous. Ben j'en sais rien, je suis parti manger! Mais bon, Thomas Fersen et moi en même temps...

Vers minuit, Louise Attaque pris le relais pour clôturer la soirée. Le son était excellent et leur prestation, selon moi, légèrement supérieure à celles de Forest et de Couleur Café. Seul bémol, face à un public fatigué, le groupe se montra froid et distant. Ou peut-être était-ce l'inverse d'ailleurs... Temps fort : "La traversée du désert"/"révolver", les morceaux cultes de deux petites demoiselles prénommées Méline et Fanny. 3 ans et 1 an et demi. Mais c'est la faute de leur papa...

Avec Philippe

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